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Garum ou liquamen ou Lymphata ou Muria |
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Garum ou liquamen ou Lymphata ou Muria : "liqueur de poisson" - jus (liquide) obtenu par putréfaction de poissons gras mis en saumure avec des aromates et répandu dans tout l´empire romain antique, conditionné en urcei (amphores). Servait de condiment, extrêmement onéreux, à la place des sels aromatisés. Dans le traité de cuisine romaine d'Apicius, premier ouvrage culinaire connu, il apparaît dans de très nombreuses recettes. Peut s´assimiler au Nuoc-mam actuel du Vietnam qui le remplace. |
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Histoire |
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Apicius et le Garum
Apicius (Marcus Gavius) : Gastronome latin (né vers 25 avant, mort vers 37 après). On lui attribue un Art culinaire, en dix livres "De re coquinaria libri decem" (les dix livres de la cuisine), qui fait le bilan de toute la diététique et des recettes sophistiquées de la Rome impériale. Dans son traité, De re culinaria, Apicius nous donne, par exemple, la recette suivante :
« Émincer le foies gras avec un roseau, faites le tremper avec du Garum. Pilez du poivre, de la livèche et deux baies de laurier. Entourez d'une crépine, faites griller au gril et servez ».
Le Garum, selon Apicius, devait remplacer le sel et les sels aromatisés. Son traité de cuisine romaine est le plus ancien livre de cuisine qui nous soit parvenu. Le Garum y est présent quasiment partout.
Le Garum
Le Garum est la dernière étape de la décomposition des poissons en saumure, proche sans doute du nuoc-mam vietnamien actuel (et peut être plus encore de la sauce poisson des thaïlandais qui est à base d'anchois), la première étape donnant l'Hallex, pâteux, bien qu'il y ait quelques interprétations différentes (le Garum serait la première étape et l'hallex la dernière).
Il est récupéré un jus, une "liqueur de poisson". Presque tous les mets romains étaient accompagnés de Garum, appelé aussi "liquamen", fournissant à la cuisine de l'époque un sel aromatisé. C'était un condiment de luxe très onéreux (beaucoup plus que nos truffes, caviar et autres pistils de safran - il n'y avait que les parfums qui étaient plus chers que le Garum) répandu par les romains dans tout leur empire (mais quelques gouttes suffisaient).
On cite aussi les termes de Lymphata et de Muria comme étant des type de Garum.
Fabrication du Garum
Pline l'Ancien en décrit ainsi la fabrication:
"On fait macérer dans le sel les intestins et les autres déchets de poisson, ce que l'on jette habituellement, pour obtenir un jus dû à leur putréfaction. [...] Sont réputés pour leur Garum Clazomène, Pompéi et Leptis."
Il s'agit, le plus souvent, d'intestins de maquereaux. De très nombreux vases (urcei - amphores) qui contenaient du Garum ont été retrouvés et sont visibles à Pompéi (visible à Paris lors de l'exposition Pompéi du 3 avril au 22 juillet 2001). La famille Umbricius Scaurus a édifié une bonne partie de sa fortune sur la production de ces sauces.
Les faiseurs étaient plus ou moins côtés. Il semble que celui de Gadès (Cadix) était très prisé.
- Le Larousse gastronomique dit : Il est généralement admis que ce condiment n'est autre chose que la saumure que l'on obtenait en salant des poissons marins, des scombres ou maquereaux surtout, et en les pressant pour en extraire le jus. Le plus réputé qui était obtenu avec le scombre, s'appelait le Garum nigrum. On le mettait dans des petits pots comme l'on fait actuellement pour la moutarde, et chaque convive l'accommodait à sa façon, l'un avec du vinaigre (oenogarum), un autre avec de l'eau (hydrogarum), un autre avec de l'huile (oléogarum). Le Garum Pipératum était comme son nom l'indique, fortement poivré.
Le liquide est filtré avant conditionnement en jarres (vases - urcei - amphores) pour la conserve ou l'exportation. Des inscriptions portent sur le grade du Garum contenu et la signature du faiseur.
La meilleure qualité s'appelait flos flos, "fleur de fleur". On précise toujours l'espèce de poisson qui a servi à la préparation, maquereau le plus souvent, mais aussi thon ou, comble du luxe, murène. Une autre "appellation" était "gari flos" (Garum vierge) donné au premier liquide écoulé, le plus pur, sur le même modèle que les huiles vierges "flos olei".
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Visite d'une "usine" à Garum.
Les quatre communes de Douarnenez, Ploaré, Pouldavid et Tréboul ont donné naissance à la ville actuelle de Douarnenez qui a gardé de son lointain passé de cité gallo-romaine quelques vestiges qui laissent déjà imaginer la présence d'un port et d'une industrie de la pêche aux premiers siècles de notre ère. Sur le site des Plomarc'h, entre le vieux port du Rosmeur et la plage du Ris, ont été trouvés les restes d'une vaste unité de production de Garum comportant seize cuves enterrées. Le Garum était une sorte de sauce ressemblant au nuoc-mam et fort prisée à l'époque. Ce site unique par sa taille fait l'objet d'un aménagement important.
Les conserves étaient fabriquées à partir de filets d'espèces comme le maquereau, la sardine et le thon. Leur préparation étaient simple: les filets de poisson étaient mis dans les bassins plus grands, en saumure, pendant plusieurs semaines jusqu'à ce qu'ils soient imprégnés de sel. Les sauces ou les condiments, avaient comme base des viscères de poisson oeufs, mollusques, huîtres et petits poissons macérés dans beaucoup de sel mélangé à des herbes aromatiques (c'est le cas du thym). Ce mélange était ensuite chauffé et reposait pour accélérer le processus de décomposition (dans les bassins petits et moyens), durant deux mois environ, jusqu'à avoir une consistance colloïde ou liquide. Les chercheurs pensent que les produits qui ont atteint les coûts les plus élevés sur le marché, comme le "Garum" de sang, étaient fabriqués dans les plus petits bassins.
Les produits étaient ensuite emballés dans des urcei - amphores et envoyés aux marchés consommateurs de la Méditerranée, où ils étaient consommés en tant que condiments par les groupes les plus aisés.
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L'Industrie des Composés de Poisson à l'époque romaine
Ce chapitre provient de http://www.costa-azul.rts.pt/fromana/peixe.html
La richesse en poisson et en sel et le climat doux, furent des facteurs déterminants à la construction d'une ensemble d'unités industrielles de composés de poisson, le long de la côte maritime de la Lusitanie et dans les estuaires des grands fleuves, à partir de la deuxième partie du Ier siècle. Dans la région de la Costa Azul se trouvent des vestiges de cette activité industrielle dans les estuaires du Tage et du Sado et sur l'île de Pesegueiro.
Il n'existe pas beaucoup de données disponibles, en ce qui concerne le processus de fabrication et les variétés de produits fabriqués. On connaît l'existence de deux types de produits: les conserves de poisson (salsamenta) et les sauces ou les assaisonnements de poisson dans leurs variétés diverses (Garum, liquamen et Muria).
Les conserves étaient fabriquées à partir de filets d'espèces comme le maquereau, la sardine et le thon. Leur préparation étaient simple: les filets de poisson étaient mis dans les bassins plus grands, en saumure, pendant plusieurs semaines jusqu'à ce qu'ils soient imprégnés de sel. Les sauces ou les condiments, avaient comme base des viscères de poisson oeufs, mollusques, huîtres et petits poissons macérés dans beaucoup de sel mélangé à des herbes aromatiques (c'est le cas du thym). Ce mélange était ensuite chauffé et reposait pour accélérer le processus de décomposition (dans les bassins petits et moyens), pendant deux mois environ, jusqu'à avoir une consistance colloïde ou liquide. Les chercheurs pensent que les produits qui ont atteint les coûts les plus élevés dans le marché, comme le "Garum" de sang, étaient fabriqués dans les plus petits bassins.
Les produits étaient ensuite emballés dans des urcei - amphores et envoyés aux marchés consommateurs de la Méditerranée, où ils seraient consommés en tant que condiments par les groupes les plus aisés. L'oeuvre dédiée à la cuisine, de la première moitié du Ier siècle, de l'auteur Apicius, propose des recettes ou l'on utilise des composés de poisson, comme condiment pour assaisonner des plats de viande et dans des mélanges avec du vin.
Les complexes industriels des estuaires du Sado et du Tage hébergeaient, outre les fabriques de transformation du poisson, des chantiers de construction navale (pour la fabrication et le réparation des embarcations de pêche et de transport), des ateliers de fabrication de filets et d'hameçons, des poteries (destinées à la fabrication d'urcei - amphores, de poids pour les filets et de la vaisselle commune), des fours pour fabriquer du matériel de construction (chaux et "opus" divers), des salines et des exploitations agricoles (pour fourniture d'aliments frais).
L'activité de transformation du poisson ne fonctionnait probablement pas les mois de climat plus instable, quand la pêche diminuait. La main-d'oeuvre pendant ces périodes devait être concentrée sur la teinturerie, à travers l'extraction de colorants d'origine marine comme de murex (couleur pourpre).
On ne connaît rien sur certains aspects tel que l'organisation du travail et l'activité des unités de production. Le début de la production a eu lieu pendant le gouvernement des Empereurs de la dynastie des Julio-Claudiens.
Elle connut une période fleurissante pendant l'époque des empereurs des dynasties des Flaviens et des Antonins. La fin de la dynastie des Antonins apporta l'instabilité politique qui coïncide à une crise dans le secteur industriel. Beaucoup de fabriques sont abandonnées et d'autres son reconverties (c'est le cas de la fabrique de la rue Frei Gaspar / Poste de Tourisme de la Costa Azul). Lors de ce processus de restructuration, la dimension des bassins a diminué. En même temps, la forme des urcei - amphores de transport du produit, est changée. Aux urcei - amphores longues, à l'ouverture large, produites entre le Ier siècle après et le début du IIIe siècle après., a succédé une urcei - amphores plus petite avec une ouverture au diamètre plus réduit. Les raisons de cette crise, qui a conduit à des changements dans le produit final, n'ont pas encore été déterminées.
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Garum et Hallex, en latin dans le texte |
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Ce chapitre est entièrement extrait de Le Garum par Alain Canu.
Le Garum, appelé aussi liquamen, était une sauce à base de poisson et de saumure, proche sans doute du nuoc-mam vietnamien. Le Garum, présent dans de très nombreuses recettes, fournissait à la cuisine de l'époque un sel aromatisé.
Pline nous décrit ce précieux produit dans son Histoire naturelle (XXXI, 93 sqq.)
Aliud etiamnum liquoris exquisiti genus, quod garum vocavere, intestinis piscium ceterisque quae abicienda essent, sale maceratis, ut sit illa putrescentium sanies. Hoc olim conficiebatur ex pisce, quem Graeci garon vocabant [. . .]
Nunc e scombro pisce laudatissimum in Carthaginis spartariae cetariis - sociorum id appellatur -, singulis milibus nummum permutantibus congios fere binos. nec liquor ullus paene praeter unguenta maiore in pretio esse coepit, nobilitatis etiam gentibus.
« Il y a une autre sorte de produit liquide très recherché de nos jours : c'est celui qu'on appelle garum. On fait macérer dans le sel les intestins et les autres déchets de poisson, ce que l'on jette habituellement, pour obtenir un jus dû à leur putréfaction. On tirait autrefois ce produit du poisson que les Grecs appelaient garon [...].
De nos jours, le plus réputé est tiré du maquereau en provenance des pêcheries de Carthagène, celui que l'on appelle Garum des alliés. Il est vendu au prix de mille sesterces pour deux congés (6,5 l environ). Aucun produit liquide ou presque ne possède de valeur plus élevée, le parfum mis à part, même chez les gens de la noblesse ».

GARVM FLOS SCOMBRI
SCAVRI
EX OFFICINA NINHTI
Fleur de Garum de maquereau,
produit par Scaurus
dans l'atelier de Ninhtus ( ?)
Inscription sur un « urceus »
CIL IV, 5692
(GARVM) SOC(IORVM)
AIIIA
C C(ORNELI) H(ERMEROTIS)
Garum des alliés. Vieux de trois ans. Produit de Gaius Calpurnius Placidus.
Amphore retrouvée à Pompéi
CIL IV, 5651
Scombros et Mauretania Baeticaeque etiam Carteia ex oceano intrantes capiunt, ad nihil aliud utiles. Laudantur et Clazomenae garo Pompeique et Leptis, sicut muria Antipolis ac Thurii, iam vero et Dalmatia.
« On pêche les maquereaux uniquement pour la fabrication du garum lorsqu'ils arrivent du large en Mauritanie et à Cardeia de Bétique [Gadès]. Sont également réputés pour leur Garum Clazomène, Pompéi et Leptis, de même qu'Antibes et Thurii pour leur saumure, ainsi que désormais la Dalmatie ».
Vitium huius est allex atque inperfecta nec colata faex. Coepit tamen et privatim ex inutili pisciculo minimoque confici : apuam nostri, fæhn Graeci vocant, quoniam is pisciculus e pluvia nascatur. Foroiulienses piscem, ex quo faciunt, lupum appellant.
« L'allec, résidu imparfait qui reste quand on a recueilli le Garum, en fournit une qualité inférieure. On commence néanmoins à en produire pour la consommation domestique avec de très petits poissons peu comestibles, par exemple ceux que nous appelons anchois et que les Grecs appellent aphuè parce que ce petit poisson naîtrait de la pluie. Les gens de Fréjus nomment « loup » le poisson avec lequel ils produisent l'allec ».
HALLEX
OPTVMA
Allec de premier choix.
CIL IV, 5717
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Transiit deinde in luxuriam, creveruntque genera ad infinitum, sicuti garum ad colorem mulsi veteris adeoque suavitatem dilutum, ut bibi possit. aliud vero est castimoniarum superstitioni etiam sacrisque Iudaeis dicatum, quod fit e piscibus squama carentibus.
« Le Garum devient un produit de luxe et ses variétés s´accroissent à l´infini, par exemple le Garum qui prend la couleur du vin vieux au miel, ou celui qui est préparé pour atteindre une douceur telle qu´on peut le boire. Il en existe encore une variété produite pour satisfaire la recherche superstitieuse de pureté dans les rites juifs, et que l´on fabrique avec des poissons sans écailles ».
GAR(VM) CAST(VM)
SCOMBRI [AB VMBRICIA] FORTUNATA
Garum casher de maquereau, fabriqué par [Umbricia] Fortunata.
CIL IV, 5662.
Sic allex pervenit ad ostreas, echinos, urticas maris, mullorum iocinera, innumerisque generibus ad sapores gulae coepit sal tabescere.
« Ainsi peu à peu, on se met à produire de l´allec avec des huîtres, des oursins, des orties de mer, des foies de surmulet: le sel en vient à se mélanger avec d´innombrables espèces pour le plaisir de notre palais ».
De très nombreux vases (urcei) qui contenaient du Garum ou de l´allec ont été retrouvés à Pompéi. La famille Umbricius a édifié une bonne partie de sa fortune sur la production de ces sauces: un Umbricius Scaurus fut duumvir sous le règne de Claude et son magnifique monument funéraire conserve le souvenir de son goût pour les jeux de l´amphithéâtre.
A(VLO) VMBRICIO A(VLI) F(ILIO) MEN(ENIA)
SCAVRO
II VIR ID
HVIC DECVRIONES LOCVM MONVM[ENTI]
ET HS MM IN FVNERE ET STATVAM EQVESTR[EM]
IN FORO PONENDAM CENSVERUNT
SCAVRVS PATER FILIO
CIL X, 1024
Aulus Umbricius, fils d´Aulus, de la tribu Menenia, duumvir disant le Droit. Les décurions ont décidé de donner cet emplacement pour son tombeau, ont voté une subvention de 2000 sesterces pour ses funérailles et qu´une statue équestre lui soit érigée sur le forum. Ce tombeau a été élevé par Scaurus le père pour son fils.
Les inscriptions des amphores mentionnent souvent aussi une Umbricia Fortunata. Il semble que le Garum commercialisé sous une marque, Scaurus par exemple, ait été produit dans différents ateliers dirigés par des affranchis.
Les inscriptions sur les vases distinguent la qualité supérieure (flos flos, « fleur de fleur ») des autres et précise l´espèce de poisson ayant servi à la préparation, maquereau le plus souvent, mais aussi thon ou murène:
GAR(VM) F(LOS)
FLOS
MVREN(AE)
SALVSTI
Fleur de fleur de garum
de murène. Produit par Salustus.
CIL IV, 5673

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La fabuleuse et monumentale collection "Inventaire du patrimoine culinaire de la France". Cette collection compte un tome par région soit 26 ouvrages de référence . C’est une réalisation du Conseil National des Arts Culinaires, présidé par Alain Senderens (l'Archestrate, Lucas Carton) et mandaté par les Ministères de la Culture et de l'Agriculture. Ces ouvrages sont très récents. Ils sont le fruit d'années d'enquêtes (encore en cours dans certaines régions) pour collecter les traditions et les savoir-faire des terroirs. Ils sont la mémoire totalement indispensable à la préservation et au témoignage du passé vivant. Ils recensent les produits traditionnels de chaque région (boissons, spiritueux, boulangerie, pâtisserie, confiserie, charcuterie, fruits, légumes, produits des eaux, produits laitiers, viandes etc. ...) et les recettes. Ne sont retenus que ceux qui s'inscrivent dans une tradition, un savoir-faire ancien et toujours vivant et une spécificité territoriale forte. Ils font l'objet d'une étude contextuelle, de recherches des origines, des facteurs naturels et sociaux etc. ... Rares, ces ouvrages connaissent de petits tirages et sont régulièrement maintenus à jour. Ils sont approvisionnés à la demande auprès de l'éditeur. Fantastique. Format 14 x 22, reliés. Commandez-les à partir du site http://terroirs.denfrance.free.fr. |
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