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Région Paca Provence Alpes Côte d'Azur
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Région Paca Provence Alpes Côte d'Azur    

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Source Encyclopédie Hachette Multimédia 1999
http://terroirs.denfrance.free.fr Terroirs d'en France
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lundi 28 avril 2003 à 13:20:21

Note  

La région
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Drapeau de Paca
 

Drapeau de la région
 
  • Provence-Alpes-Côte d'Azur

    Dépassant en superficie la Belgique, la Région «PACA» est limitée par le Rhône, la Méditerranée, la frontière italienne et l'ensemble rhônalpin. Elle doit à son climat et à l'originalité de ses paysages son prestige et l'engouement touristique dont elle est l'objet. La population, âgée et très inégalement répartie, se concentre sur le littoral et dans les plaines du Vaucluse. En matière économique, le secteur tertiaire est prépondérant, même si l'industrie reste puissante dans les Bouches-du-Rhône.

  • Géographie physique
    Dans cette terre marquée, sur le plan géologique, par deux grandes phases de plissement et une période d'effondrement, c'est d'abord la luminosité qui attire l'attention de l'homme du Nord; c'est elle qui confère leur netteté aux formes du relief se détachant sur l'horizon. La durée d'ensoleillement s'élève à 2 700 heures par an, y compris dans les Alpes, et même à 3 000 heures dans les zones privilégiées du littoral (Côte d'Azur).

  • Relief
    Le plissement pyrénéo-provençal est responsable des reliefs bordant la Méditerranée de Martigues à Cannes et de ceux de la basse Provence intérieure. Il a fait saillir les Maures et l'Esterel - massifs littoraux anciens d'altitude modeste (600 m) - et naître des chaînons calcaires (Sainte-Victoire, Sainte-Baume) que séparent des bassins plus ou moins étendus et profonds (Aix-en-Provence, Trets). Au nord-est de Saint-Raphaël, l'Esterel présente des paysages grandioses de roches rouges, les porphyres du Trayas. Un peu plus au sud, les Maures montrent des versants dont les pentes, moins heurtées, sont couvertes d'un sombre manteau forestier. Vers l'ouest, les plateaux calcaires dominent la Méditerranée par de spectaculaires falaises accidentées de gorges étroites, les calanques (un terme spécifiquement provençal).

    Le plissement alpin a accolé au nord et à l'est de cet ensemble une vaste aire montagneuse, les Alpes du Sud. Une zone de transition se dessine avec le Lubéron et les tables calcaires dénudées et pierreuses des Plans de Provence. S'élevant de 500 à 1 200 m d'altitude (Canjuers), celles-ci sont coupées d'impressionnantes gorges (canyon du Verdon). Les Préalpes ont des altitudes proches de 2 000 m (mont Ventoux, montagne de Lure, Gapençais). Elles s'étalent largement pour s'achever entre Nice et Menton sous la forme de plis méridiens portant la montagne à proximité de la mer. La haute montagne alpine, voisine de la frontière, est réduite à une bande de 40 km de large; l'altitude moyenne y dépasse 2 000 m, les sommets s'élèvent au-dessus de 3 000 m. Le sillon durantien est l'axe principal des Alpes du Sud.

    La phase d'effondrement qui a touché la Provence a favorisé la formation des plaines du Vaucluse, constructions alluviales dues aux affluents du Rhône (Aygues, Durance). La Camargue est une plaine deltaïque partiellement conquise par l'homme. La faible pression démographique n'a jamais imposé l'édification de polders. Aussi de grands étangs (Vaccarès) encadrent-ils des pâturages amphibies. La Crau, plaine caillouteuse et sèche, est un ancien cône de déjection de la Durance, construit lorsque ce fleuve gagnait directement la mer.

  • Climat
    Les moyennes de température de janvier varient entre 0 °C en haute Durance, 4 °C dans les plaines du Vaucluse et 6 à 7 °C sur la côte; les hauts sommets enregistrent des valeurs négatives. L'hiver est doux mais n'exclut pas le gel (20 jours par an à Marseille). L'été est chaud: les moyennes de juillet dépassent 23 °C sur la côte et atteignent 18 à 20 °C dans la majeure partie des Préalpes. Les bassins de la Provence intérieure et la vallée de la Durance subissent des journées torrides (plus de 35 °C). Ailleurs, les températures s'échelonnent entre 30 et 35 °C. Le mistral, vent du nord dominant, souffle en rafales violentes, parfois à plus de 100 km/h, sur les plaines et les collines occidentales. Son déclenchement est susceptible d'entraîner un abaissement de température de 10 °C en une journée. Il sévit plus faiblement et moins longtemps sur le littoral et vers l'est.
    Les précipitations annuelles, faibles sur le delta du Rhône (moins de 600 mm), s'élèvent à 800 mm sur le littoral montagneux et à 1 000 mm dans les Alpes. La sécheresse estivale est nettement marquée: juin, juillet et août reçoivent, suivant les stations, entre 9 et 15 % du total annuel des précipitations. Le littoral connaît moins de 50 jours de pluie, le reste de la Région moins de 100. Nice (800 mm) et Marseille (550 mm) reçoivent des quantités respectivement voisines de celles de Brest et de Paris, mais sur trois fois moins de jours; les averses n'en sont donc que plus violentes.

  • Végétation
    La forêt méditerranéenne, fragile, est dominée par les pins d'Alep et les chênes à feuilles persistantes (chêne vert, chêne-liège). Le chêne pubescent, à feuilles caduques, tend à s'imposer entre 400 et 1 000 m. À l'exception de la hêtraie relique de la Sainte-Baume, le hêtre se développe au-delà de 1 600 m; il est dominé par le pin sylvestre à partir de 2 000 m, puis par le mélèze. Les incendies dus à la négligence ou à la malveillance ont ravagé, entre 1985 et 1989, une moyenne de 7 000 ha par an. L'activité humaine provoque, par ailleurs, la dégradation de la forêt méditerranéenne en maquis odorants sur sols siliceux, ou en garrigues à buissons bas (chêne kermès) sur sols calcaires. La douceur du climat entre Cannes et Menton permet la culture du mimosa, des cactus, des agrumes et des palmiers en pleine terre.

  • Population
    Les Hautes-Alpes et les Alpes-de-Haute-Provence retiennent 6,7 % de la population sur 39 % du territoire régional. Avec une densité d'environ 20 h./km2, ces deux départements ne sont pas plus occupés que les plateaux de la Provence intérieure. La densité atteint, par contre, 345 h./km2 dans les Bouches-du-Rhône. Quant aux Alpes-Maritimes, 90 % de leurs résidants vivent dans trois agglomérations côtières: Nice, Menton et la conurbation rassemblant les villes de Cannes, de Grasse et d'Antibes.

    La Région est restée attractive entre 1982 et 1990, moins cependant qu'au cours de la décennie précédente. Le solde migratoire explique pour les trois quarts cette évolution, le bilan naturel pour un quart. Marseille exceptée, les autres agglomérations progressent, surtout Fréjus et Istres. Ces mouvements n'inversent pas la tendance au vieillissement: les personnes de 65 ans et plus représentent 16,6 % de la population (21,5 % dans les Alpes-Maritimes), celles de moins de 20 ans seulement 24,9 %. Le nombre d'étrangers qui vivent dans la Région s'élève à 366 000 (8,6 % de la population totale). Parmi eux, 70 % résident dans les Bouches-du-Rhône et les Alpes-Maritimes. Les Maghrébins forment 57 % de leur effectif, suivis des ressortissants de l'Union européenne (Italiens, Espagnols, Portugais). Près de 72 % des étrangers sont ouvriers, et 16 % d'entre eux employés.

  • Économie
    Alors que le déclin de l'agriculture se poursuit inexorablement, force est de constater que l'emploi industriel (22,1 % des actifs, contre 28,9 % pour la France) suit le même chemin. Pour sa part, le tertiaire progresse au rythme du déclin de l'industrie. Le taux d'activité de la population (36 %) reste faible.

  • Agriculture
    La surface agricole utile (SAU) occupe 30 % du territoire régional (56 % pour la France), les espaces boisés s'étendent sur 37 % et les friches sur 10 %. Les surfaces en herbe, 56 % de la SAU, sont le plus souvent des terrains de parcours montagnards. La Région se caractérise par l'extension des cultures spécialisées: la vigne représente 12 % de la SAU, les vergers 5,4 %, les zones maraîchères 2,6 %, les cultures florales ainsi que les plantes médicinales et à parfums (lavandin, rose, jasmin) 2,2 %. Céréales et oléagineux se partagent le reste. Les ressources dégagées de la production végétale sont à l'origine d'une part croissante du revenu agricole (86 % en 1980, 92 % en 1988), beaucoup plus qu'au niveau national (52 %). Malgré les difficultés du monde agricole - endettement, concurrence des autres pays méditerranéens, prix élevés du matériel, des engrais et des pesticides -, le revenu brut d'exploitation par actif familial est supérieur à la moyenne nationale. La vigne, les cultures spécialisées, même pratiquées sur de petites exploitations (floriculture), sont génératrices de gains substantiels. Depuis les années 1950, on compte chaque année près de 1 500 cessations d'activité, principalement parmi les exploitations de moins de 5 ha. L'exploitation en faire-valoir direct (56 % de la SAU) est en recul face au fermage. L'irrigation, tradition lointaine imposée par le climat, a reçu une impulsion grâce aux réalisations de la Société du canal de Provence.

    La défense des agriculteurs contre les aléas du marché passe par les contrats de fourniture, qui assurent aux industriels leur approvisionnement en matières premières et aux agriculteurs la commercialisation d'une partie de leur production (tomates et feuilles de violette bénéficient, par exemple, de ce type d'accord). Avant la mise en oeuvre de cette protection, le mouvement coopératif, qui a poussé à la production des VDQS, était apparu comme le moyen de s'imposer face aux négociants. La première cave coopérative fut fondée en 1906 (on en compte aujourd'hui 214). Malgré un effort dans le domaine de la commercialisation, la désorganisation du marché a conduit à la création des marchés d'intérêt national (Châteaurenard, Cavaillon et Avignon pour les principaux).

    La pêche occupe moins de 1 500 personnes pour un millier d'embarcations; Martigues est le port le plus actif. La Région fournit environ les deux tiers du sel marin produit en France.

  • Mines et énergie
    La production de lignite, à Gardanne, est restreinte. L'intérêt pour le charbon, suscité par la crise pétrolière, en assure le maintien, avec toutefois l'un des meilleurs rendements européens par mineur de fond. L'association avec une centrale thermique garantit à cet ensemble un avenir jusqu'en 2010. Trois raffineries de pétrole fonctionnaient avant 1939 autour de l'étang de Berre; une autre a été ouverte à Fos-sur-Mer en 1965. La capacité de raffinage, réduite de 40 % à la suite des chocs pétroliers, représente 31 % du total national. La substitution du combustible nucléaire au fioul dans la production de l'électricité conduit à une baisse des livraisons de ce dernier produit, au bénéfice de l'essence et du gazole (utilisés par la pétrochimie). Les équipements hydroélectriques réalisés sur la Durance, le Verdon et le bas Rhône quintuplent la puissance installée et fournissent 18 % de la production nationale.

  • Industrie
    Sur le plan industriel, les Bouches-du-Rhône font figure de géant: ce département draine 46 % des emplois et compte 34 % des établissements, dont 15 des 28 entreprises de plus de 500 salariés. Parmi ces dernières, une seule est localisée dans le Vaucluse, une également dans les Alpes-de-Haute-Provence (Elf Atochem), quatre dans le Var (dont l'arsenal de Toulon) et sept dans les Alpes-Maritimes. Le département des Hautes-Alpes ne compte aucune entreprise de plus de 300 salariés.

    Jadis secteurs porteurs, la construction et la réparation navales sont tombées en désuétude: la première à disparu de Port-de-Bouc, de La Ciotat et de La Seyne-sur-Mer; la seconde se maintient à Marseille avec une activité amoindrie. Six branches sont à elles seules responsables de plus des trois quarts du chiffre d'affaires de l'industrie: énergie, 25 %; chimie, 20 % (Naphtachimie à Martigues, Shell à Berre); agroalimentaire, 13 % (Haribo à Marseille, Ducros à Carpentras); aéronautique, 9 % (Eurocoptère à Marignane, Aerospatiale à Cannes); transformation des métaux, 6 % (Sollac et Ascométal à Fos-sur-Mer); construction électrique et électronique, 6 % (IBM à La Gaude, Texas Instrument à Villeneuve-Loubet, Thomson à Valbonne et à Rousset, Spie à Aix-en-Provence). L'aluminium, à Gardanne (Pechiney), est né du voisinage du bassin houiller et du gisement de bauxite du Var; celui-ci, en voie d'épuisement, représentait 30 % de la production mondiale en 1929. L'emploi des bauxites tropicales met le site en péril. La production d'alumine métallurgique, destinée à fabriquer de l'aluminium, n'est plus rentable; celle des alumines techniques utilisées dans les industries de la céramique et de l'électronique peut être poursuivie. L'avenir de la dernière usine française livrant de l'alumine, fleuron de l'industrie régionale, est incertain.
    La Région est bien placée pour la production de biens intermédiaires, notamment dans le secteur de la pétrochimie: butadiène (50 % de la production française), chlore gazeux (44 %), propylène et éthylène (38 %), caoutchouc synthétique (21 %). Les industries de biens d'équipement et de consommation sont insuffisamment représentées: pas de pneus, peu d'engrais composés, de détergents, de peintures et vernis. Les industries de Grasse livrent les aromatiques et les huiles essentielles pour la fabrication de parfums à Paris ou à l'étranger. Ce type de filières «incomplètes», faiblesse de l'industrie régionale, se retrouve dans la métallurgie et l'électronique. Les industries situées en aval, sources de la plus grande valeur ajoutée, sont en effet absentes, hormis pour l'agroalimentaire, qui fournit 90 % des fruits confits, 83 % des lentilles en conserve, 66 % des concentrés de tomates et des conserves de truffes, 52 % de la semoule, 45 % des pâtes alimentaires, 24 % de la confiserie et 21 % des plats cuisinés produits en France. D'une façon générale, le contrôle des groupes internationaux (IBM, Nestlé, Shell) ou nationalisés (Thomson, Usinor-Sacilor) se remarque sur les plus grandes entreprises régionales. Les industries d'armement sont bien implantées: Dassault-Breguet à Istres, construction d'armes navales à Toulon, à Saint-Tropez et à Cannes (engins et lanceurs spatiaux), poudrerie à Sorgue.

    Des industries liées à la mer se sont développées. La Comex, spécialiste de l'ingénierie sous-marine, propose une large gamme de produits et de services: réalisation et maintenance des quais portuaires, exploitation pétrolière au moyen de sous-marins d'assistance et d'engins téléguidés (robots de soudure). Nombre de PMI livrent du matériel de plongée et des articles de confection subaquatique. L'industrie du bâtiment et du génie civil connaît des phases plus ou moins favorables en fonction de la politique du logement, de la demande en résidences secondaires et de l'importance des réalisations d'équipements collectifs. La cimenterie de La Malle voit son marché renforcé par les exportations. L'espace disponible et un siècle de réserves de calcaires marneux lui ouvrent des perspectives de développement.

  • Transports
    L'amélioration et la construction d'infrastructures de transport, surtout à partir de 1960, ont permis à la Région d'améliorer ses liaisons avec l'Europe industrielle.

  • Le rail
    La traction électrique a été progressivement appliquée aux relations de Paris à Tarascon (1960) et à Menton (1968), puis entre Marseille et les villes de Bayonne, de Bordeaux et de Perpignan. La saturation de la ligne Paris-Marseille a conduit à utiliser des itinéraires électrifiés voisins. Le réseau régional conserve les rares dessertes montagneuses: l'axe durantien a été rénové de Marseille à Briançon; la voie étroite joignant Nice à Digne survit malgré sa remise en question; celle allant de Nice à Tende et à Coni a été rétablie après trente-quatre ans d'interruption due aux destructions de la guerre.

  • La route
    Le désenclavement doit beaucoup à l'intensité d'une circulation automobile renforcée par les flux touristiques. Les équipements ont été améliorés: rocades et déviations autour des villes et des villages, élargissement des chaussées, construction de voies rapides et d'autoroutes (moins de 100 km en 1960 pour ces dernières, plus de 600 km en 1990). Entre 1969 et 1975, la voirie a gagné 11000 ha supplémentaires. La Région est reliée par autoroute à l'ensemble du réseau national et à ceux des pays limitrophes. Alors que le doublement de l'autoroute entre Cannes et Menton est programmé, se pose le problème de trouver les moyens de faire face au flux touristique estival sans défigurer encore davantage les paysages du littoral.

  • Les transports aériens
    Nice (5 831 000 passagers et 22 560 t de fret) et Marseille (4 423 000 passagers et 38 335 t de fret) ont les deux premiers aéroports de province. Celui de Nice jouit de bonnes relations européennes, tandis que celui de Marseille, Marignane, relié à 25 aéroports africains, n'entretient que 6 liaisons directes avec l'Europe du Nord-Ouest. La concurrence des aéroports voisins (Toulon, Avignon) facilite il est vrai la recherche de correspondances à Paris, compromettant la rentabilité des lignes internationales. Toujours pour Marseille, la ligne de Paris absorbe 45 % du trafic, contre 20 % à la province (13 % pour la Corse).

  • Le trafic portuaire
    Marseille est le premier port méditerranéen. Le volume de son trafic est cinq fois supérieur à celui de Barcelone et deux fois supérieur à celui de Gênes. Le port phocéen a été supplanté par Anvers (premier port européen derrière Rotterdam). La réduction des échanges d'hydrocarbures a entraîné une chute du trafic: 109 millions de tonnes en 1979; 91 millions en 1994. Parallèlement, la structure du trafic s'est équilibrée: la part des produits pétroliers est passée de 82 à 68 %, celle des vracs solides de 12 à 20,5 % et celle des marchandises diverses, grâce au développement des conteneurs, de 6 à 11,5 %. Les bassins proches de la ville (300 ha) ne suffisant plus, les installations ont progressé vers le Rhône: étang de Berre (1919), Lavéra (1948), Fos-sur-Mer (1970). Dès 1966, le port de Marseille assurait une unité de gestion sur 70 km de côtes, du Vieux-Port à Port-Saint-Louis-du-Rhône. À Fos-sur-Mer, où la superficie des bassins dépasse 800 ha, un terre-plein de 42 ha est réservé au trafic des conteneurs.

    Les principaux courants de trafic sont, aux sorties, la Corse (17 %), l'Amérique du Nord (14 %), la Méditerranée orientale et la mer Noire (14 %), le Maghreb et la Libye (13 %). Aux entrées l'emportent le Maghreb et la Libye (17 %), la Corse (15 %), l'Extrême-Orient (14 %), la Méditerranée orientale et la mer Noire (13 %). Si Nice et Toulon assurent moins de 1 % des échanges maritimes régionaux, le trafic passager est pour sa part plus équitablement réparti. Nice (397 741 voyageurs) doit à la proximité de la Corse une rotation rapide des navires, ce qui permet une meilleure exploitation pendant la période estivale (68 % des passagers). Toulon (252 990 voyageurs), où au trafic vers le Maghreb s'ajoutent les liaisons corses, soulage Marseille (1 192 869 voyageurs). Le port est desservi par deux oléoducs (Sud-Européen et Méditerranée-Rhône), ainsi que par des gazoducs. La voie d'eau, malgré les efforts accomplis pour dompter le Rhône et le relier par un canal à grand gabarit aux darses de Fos-sur-Mer, joue un rôle restreint: le trafic est de 1,3 million de tonnes sur le canal allant de Barcarin à Fos-sur-Mer.

  • Tourisme
    La place du tourisme dans l'économie demeure, et son dynamisme ne faiblit pas: au cours des années 1980, le nombre de bateaux de plaisance immatriculés entre Martigues et Menton (203 600 en 1990) s'est accru de 32 %, celui des résidences secondaires (390 000 en 1990) de 30 %, celui des places de camping (283 900 en 1990) de 9 %, celui des chambres d'hôtel (68 200 en 1990) de 7 %. La Région abrite 16 % des villages de vacances familiaux de France, 14 % des résidences secondaires, 13 % des chambres d'hôtel (à commencer par le haut de gamme) et 12 % des places de camping. Elle est la seconde après l'Île-de-France pour l'accueil des touristes.

    Les campagnes de la Provence intérieure et les basses montagnes sont envahies de Parisiens, de Suisses et de Néerlandais qui transforment en résidences secondaires mas, bastides abandonnées et maisons serrées dans les villages perchés. D'autres préfèrent construire des villas agrémentées de piscines et de courts de tennis. Les Alpes du Sud se sont récemment tournées vers les sports d'hiver. Une vingtaine de stations reçoivent une clientèle venue de toute la France, mais peu de l'étranger, hormis l'Italie. La saison d'hiver attire 32 % des visiteurs. Au cours de l'été, les citadins du littoral viennent de longue date chercher la fraîcheur en altitude; les lacs de retenue créés par EDF (Serre-Ponçon) permettent l'exercice des sports nautiques.

    Bien qu'Avignon, Orange, Arles et Aix-en-Provence, riches de leurs monuments et du prestige de leurs manifestations culturelles, accueillent un grand nombre de visiteurs (plus de 500 000 par an au palais des Papes), le littoral demeure la zone la plus attractive. De Martigues à La Ciotat, il est le lieu privilégié des loisirs des Marseillais. Les côtes varoise et azuréenne se trouvent au coeur de l'activité touristique régionale; elles hébergent les deux tiers des résidences secondaires régionales, souvent en lotissements dans les Maures, plutôt en appartements urbains entre Cannes et Menton. Le Var concentre 50 % des places de camping de la Région. Lors des «pointes» estivales, on a comptabilisé jusqu'à 250 000 campeurs dans ce département; des densités supérieures à 250 campeurs au kilomètre carré sont parfois observées.

    Tandis que la clientèle est assez diversifiée à Nice, le tourisme de luxe est plus apparent à Beaulieu-sur-Mer. Monaco, place toujours très courue, a construit son second casino. Cannes voit toute l'année se succéder de grandes manifestations internationales (Midem, Festival de cinéma, etc.), qui réunissent au total 40 000 participants, dont 60 % d'étrangers.

    Protéger l'environnement, et surtout les côtes maritimes, des atteintes portées par l'urbanisation anarchique et le tourisme est vite apparu comme une nécessité. Le Conservatoire du littoral, qui accumule des réserves foncières, ne dispose pas de moyens financiers et juridiques lui permettant d'agir efficacement.

  • L'identité régionale
    La Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, dont le nom remonte à 1976, est une entité administrative créée par une loi de 1956. La Corse en a été détachée en 1970. Ne correspondant pas à une unité naturelle, elle intègre divers milieux structuraux. Bien que les influences méditerranéennes n'en soient jamais absentes, elle offre une diversité climatique. L'entité administrative ne s'identifie pas à la Provence historique: sa limite septentrionale ne suit pas le tracé frontalier séparant jadis Provence et Dauphiné. Elle inclut le Comtat Venaissin (1790), ancienne possession pontificale, le comté de Nice (1860) et, depuis la dernière guerre mondiale, les petits territoires frontaliers de Tende et de Briançon. La principauté de Monaco, enclave côtière de 1,95 km2, est un État souverain.
    Bien placée dans les domaines de la recherche et du développement, qu'illustre le site de Sophia-Antipolis, la Région est la troisième de France par le nombre de ses chercheurs en entreprises, auxquels s'ajoutent ceux des six universités (Nice, Toulon, Avignon, et l'ensemble Aix-Marseille, qui en compte trois). Environ 90 000 étudiants fréquentent les diverses formations régionales. Un autre pari - le développement de la zone industrialo-portuaire de Fos-sur-Mer - a consisté à doter l'aire métropolitaine marseillaise d'un pôle similaire à celui des Alpes-Maritimes. Mais une ouverture tardive et dans une période moins favorable n'a pas permis aux industries tant attendues en aval d'être créées. Cette réalisation apparaît pourtant comme un atout pour l'avenir, de vastes espaces étant disponibles.

    La Région est caractérisée par deux grands déséquilibres: d'une part, l'opposition entre des marges peuplées et actives et une vaste zone intérieure où les solitudes abandonnées s'étendent entre d'étroits espaces de vie (vallée de la Durance); d'autre part, un faible développement industriel qui laisse aux activités tertiaires une rare domination. Cependant, et contrairement au XIXe siècle, où la Provence et la Côte d'Azur ont manqué leur rendez-vous avec l'histoire, l'avenir industriel à moyen terme paraît plus favorable que par le passé, grâce, notamment, au développement de la chimie, de l'électronique et des activités de service de haut niveau.

L'une de mes bases documentaires
Inventaire du Patrimoine Culinaire de France
La collection


Alsace


Aquitaine
A paraître




Auvergne


Bourgogne


Bretagne
A paraître




Centre Val de Loire


Champagne Ardenne


Corse


Franche Conté


Guadeloupe
A paraître




Guyane


Ile de France


Languedoc Roussillon


Limousin

Loire
Pays de Loire


Lorraine


Martinique


Midi Pyrénées


Nord Pas de Calais
A paraître




Normandie Basse
  A paraître




Normandie Haute

Paca Provence Alpes Côte d'Azur


Picardie


Poitou Charentes
A paraître




Réunion
   

Rhône Alpes
   

La fabuleuse et monumentale collection "Inventaire du patrimoine culinaire de la France". Cette collection compte un tome par région soit 26 ouvrages de référence . C’est une réalisation du Conseil National des Arts Culinaires, présidé par Alain Senderens (l'Archestrate, Lucas Carton) et mandaté par les Ministères de la Culture et de l'Agriculture. Ces ouvrages sont très récents. Ils sont le fruit d'années d'enquêtes (encore en cours dans certaines régions) pour collecter les traditions et les savoir-faire des terroirs. Ils sont la mémoire totalement indispensable à la préservation et au témoignage du passé vivant. Ils recensent les produits traditionnels de chaque région (boissons, spiritueux, boulangerie, pâtisserie, confiserie, charcuterie, fruits, légumes, produits des eaux, produits laitiers, viandes etc. ...) et les recettes. Ne sont retenus que ceux qui s'inscrivent dans une tradition, un savoir-faire ancien et toujours vivant et une spécificité territoriale forte. Ils font l'objet d'une étude contextuelle, de recherches des origines, des facteurs naturels et sociaux etc. ... Rares, ces ouvrages connaissent de petits tirages et sont régulièrement maintenus à jour. Ils sont approvisionnés à la demande auprès de l'éditeur. Fantastique. Format 14 x 22, reliés. Commandez-les à partir du site http://terroirs.denfrance.free.fr.


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