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Région Ile de France
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Source Encyclopédie Hachette Multimédia 1999
http://terroirs.denfrance.free.fr Terroirs d'en France
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lundi 28 avril 2003 à 13:18:50

Note  

La région
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Drapeau de l'Ile-de-France
 

Drapeau de la région
 
  • Île-de-France (8 départements)
    • Paris (Paris) 75
    • Essonne (Evry) 91
    • Haus-de-Seine (Nanterre) 92
    • Seine-Saint-Denis (Bobigny) 93
    • Val-de-Marne (Créteil) 94
    • Val-d'Oise (Pontoise) 95
    • Seine-et-Marne (Melun) 77
    • Yvelines (Versailles) 78

  • Le nom de cette Région symbolise tout autant le berceau de la France que sa tête administrative et économique. Nul n'ignore que l'Île-de-France sert d'«arrière-pays» à une cité chargée d'histoire - Paris, capitale au nom si évocateur, même par-delà les frontières -, dont le prestige occulte quelque peu la région qui l'entoure et qui, pourtant, l'a précédée. Cette Région, au-delà de l'unité qu'elle tire de la douceur de son relief et de son climat, et, de plus en plus, de la proximité de Paris, se subdivise en une douzaine de petits pays ayant chacun sa spécificité: plaine de France, Goële, Valois, Senlisis, Vexin français, Mantois, Hurepoix, Yvelines, Brie française, Brie champenoise, Gâtinais, Beauce. Dans le concert des régions européennes, elle se place au troisième rang pour la richesse après le Sud-Est (Grande-Bretagne) et la Rhénanie du Nord-Westphalie.

  • Géographie physique
    On ne sait exactement par quels processus une petite plaine de quelques kilomètres carrés, située juste au nord de Paris, a donné son nom à toute une région, puis à un pays mille fois plus étendu. Son premier atout réside certainement dans les nombreuses convergences fluviales, avec notamment deux confluences majeures (Marne-Seine, Oise-Seine) et les apports de l'Essonne, de l'Orge, de l'Yerres ou encore de la Bièvre. Dans le creux central du Bassin parisien s'est édifié un immense carrefour de voies naturelles. L'Île-de-France fait figure de cendrillon de la capitale, tant elle est éclipsée par la Ville lumière. L'agglomération parisienne n'en couvre pourtant qu'un cinquième.
    Dès que s'interrompt le recouvrement urbain, les paysages naturels, réputés pour leur douceur, leur harmonie et leur fertilité, réapparaissent très vite. Le relief, qui est dominé par les lignes horizontales, peut même surprendre par sa variété. Si l'altitude ne dépasse jamais 200 m, certains versants présentent des pentes abruptes. Depuis de nombreuses sources, l'eau ruisselle le long des coteaux, quand elle ne stagne pas dans les multiples mares ou étangs, sur les plateaux comme dans les fonds de vallée. L'arbre est présent partout: vastes forêts, parcs bien entretenus, bosquets en plein champ et alignements le long des routes. Il est rare de rencontrer des paysages aussi variés sur de si courtes distances. La région le doit d'ailleurs autant à ses conditions naturelles qu'au poids de l'histoire. L'extension de la banlieue parisienne, contrairement à ce que l'on pourrait croire, a accentué cette diversité.

  • Géologie
    Le plus grand bassin sédimentaire d'Europe occidentale a été scindé en deux - le Bassin parisien et celui de Londres - à la suite de la remontée du niveau des océans qui a suscité la formation de la Manche et de la mer du Nord, mers récentes dont la profondeur dépasse rarement 100 m. Les mers secondaires et tertiaires s'y aventurèrent souvent, ce qui, associé à la succession des paléoclimats, a donné une stratigraphie extrêmement diverse. Contrairement aux bassins d'Aquitaine et du Pô, celui de Paris n'a été affecté sur aucune de ses bordures par un plissement postérieur au primaire. La disposition des couches géologiques, qui sont relativement plastiques et minces, a été peu bouleversée. Les variations des systèmes d'érosion et d'altération des surfaces, imputables aux conditions climatiques, sont intervenues lors des phases de retrait des eaux. Toutefois, ces multiples changements se sont produits sans brutalité, ce qui explique que la région présente sur de courtes distances une infinité de nuances, et non de contrastes. Peu avant la dernière période froide du début du quaternaire, le lit de la Seine se trouvait au moins à 25 m au-dessous de son niveau actuel. Le fleuve et ses affluents ont ensuite remblayé leurs vallées à la suite de l'élévation du niveau des océans provoquée par la fonte des immenses glaciers couvrant le nord de l'Europe. Lorsque le remblaiement s'est révélé insuffisant, des secteurs marécageux se sont créés, notamment au sud-est. Des couches de loess (riches limons) ont été déposées par les vents périglaciaires sur de nombreux plateaux. Des failles du soubassement hercynien ont rejoué; en se répercutant sur la couverture sédimentaire, elles ont guidé le tracé du réseau hydrographique, des alignements de buttes et des coteaux.

  • Relief
    Le relief de l'Île-de-France est caractérisé par la prédominance de surfaces quasi horizontales au fur et à mesure que l'on s'éloigne des grandes confluences et des vallées: France, Vexin, Brie, Beauce et même Hurepoix. Néanmoins, ces surfaces, plateaux et plaines, ne sont pas monotones. Elles peuvent être entaillées de vallées plus ou moins rapprochées, étroites et encaissées, dont les versants, raides et festonnés, sont par endroits surmontés de buttes plus ou moins dégagées. Les vallons des rus prennent naissance aux flancs de ces accidents et ondulent quelque peu le relief, qui présente de brusques dénivellations quand il n'offre pas de points de vue ouverts à l'horizon.
    Les environs immédiats de Paris présentent trois types de relief. Au sud-est, au sud et à l'ouest règne un paysage de plateaux élevés de 60 à 175 m. C'est dans la Brie et ses rares vallées que se rencontrent les altitudes les plus hautes. À l'ouest de la Bièvre et de l'Orge (Hurepoix), les vallées sont plus nombreuses et encaissées, les plateaux plus étroits et plus élevés (de 120 à 175 m). Au nord et au nord-est s'étendent des plaines sans vallées dont les altitudes sont comprises entre 30 et 75 m. Les plaines de France, de Goële et de Montmorency-Pierrelaye, surtout près des trois cours d'eau (Seine, Marne, Oise), sont dominées par des buttes, tantôt isolées (Montmartre), tantôt allongées et alignées, comme entre Oise et Seine - butte de Sannois (171 m), butte de Montmorency (131 m) -, tantôt véritables petits plateaux comme au nord de la Marne (Bagnolet-Montreuil, Romainville, Montfermeil). À l'est de Paris, le relief est plus confus, comme l'atteste la sinuosité des voies ferrées au départ de la capitale. Au nord-ouest, les méandres de la Seine ont déterminé de vastes plaines alluviales dont l'altitude est comprise entre 24 et 60 m. Des alignements de coteaux longeant le fleuve s'étendent jusqu'à lui: coteaux de Saint-Cloud, de Suresnes et du mont Valérien (161 m), terrasse de Saint-Germain-en-Laye. Leurs versants raides dominent le fleuve, tandis que leurs revers descendent en pente douce. À l'extrémité méridionale des versants concaves formés par les méandres de la Seine, le fleuve longe le pied des coteaux (Meudon, Sèvres, Bougival, Port-Marly). On retrouve ce type de relief en amont, entre la Marne et la Seine: plaine de confluence de Créteil et du mont Mesly, boucle de Saint-Maur, coteau de Chennevières-sur-Marne (109 m). Les grands méandres, surtout ceux de la Seine en aval de Paris, ont multiplié les zones inondables; il s'en ajoute d'autres dans la zone de confluence entre la Marne et la Seine.

  • Hydrographie
    L'Île-de-France est riche en eaux souterraines grâce à sa structure en cuvette et à l'alternance de couches perméables et imperméables. Les cinq nappes aquifères dominantes sont celles des sables de Fontainebleau, des calcaires de Champigny, des sables du Soissonnais, de la craie et des sables verts de l'albien. Les besoins de l'agglomération parisienne sont à l'origine d'un prélèvement de près de 2 millions de mètres cubes par jour, soit 20 m3/s. Avant d'atteindre la capitale, la pente moyenne de la Seine est faible (0,2 ?); elle l'est encore plus en aval (0,1 ?). Les apports de la Marne et de l'Oise doublent son débit moyen (250 et 300 m3/s à Paris), qui peut tomber à 20-35 m3/s en été et monter jusqu'à 2 250 m3/s lors des très grandes crues. Son régime, de type pluvial océanique, est caractérisé par des hautes eaux de saison froide (de décembre à avril, avec un maximum en février) et des basses eaux de saison chaude (de mai à novembre, avec un minimum en août). Malgré la douceur du climat et la faiblesse des pentes, l'irrégularité interannuelle est importante. Fleuve réputé calme, la Seine connaît pourtant des crues. Ses petits affluents (Bièvre, Yvette, Orge, Yerres) peuvent également engorger leurs vallées à fond plat et marécageux. Les inondations sont plus fréquentes, étendues et dangereuses en amont, entre Nogent-sur-Seine et Montereau-Fault-Yonne. La réalisation de grands barrages-réservoirs sur la Seine, l'Yonne et l'Aube - avec une contenance totale d'environ 800 millions de mètres cubes - a permis d'abaisser le niveau des crues d'au moins 1 m. Le dragage, la construction de barrages et d'écluses ont considérablement amélioré la navigabilité du fleuve dans la seconde moitié du XIXe siècle. La nef figurant au centre des armes de Paris témoigne du rôle primordial du trafic fluvial et de l'importance du fleuve dans la vie de la région.

  • Climat
    Le climat de l'Île-de-France, région peu éloignée de l'Atlantique, découle à la fois de sa situation géographique à l'extrême ouest de l'Europe et de sa position au fond du creux central du Bassin parisien. Essentiellement tempéré, un peu plus océanique que continental, il se caractérise par la clémence des hivers, la douceur des étés, la rareté des situations excessives et la faiblesse relative des vents. Alors que l'humidité, sans excès, est suffisante, on constate un très léger caractère de sécheresse par rapport à la périphérie du Bassin parisien. Juillet (19,5 °C), devant août (18,5 °C), est le mois le plus chaud; les températures les plus froides sont enregistrées en janvier (3,4 °C) et en février (3,8 °C). Le thermomètre peut exceptionnellement descendre à - 15 °C, comme ce fut le cas durant l'hiver 1953-1954. Le printemps, de mars à mai, est la saison la plus sèche. Les pluies sont assez bien réparties sur le reste de l'année. Dans la partie urbanisée, les brumes, plutôt sèches, sont surtout dues à la pollution, tandis que le reste de la région connaît des brouillards plus humides, surtout dans les vallées. Au cours des hivers froids et humides, les plateaux imperméables, avec des nappes d'eau à fleur de sol, peuvent être plus brumeux et plus ventés que les vallées.
    La répartition des précipitations est d'abord influencée par le relief. Plateaux et collines sont plus arrosés, surtout au sud-ouest. Les microclimats sont rendus fréquents par les phénomènes d'abri et d'inversion de température. Les variations d'une année sur l'autre ne sont pas non plus négligeables. Le nombre annuel moyen d'heures de pluie s'élève à 495, soit un peu plus de 1 h 20 min par jour (en 1919, il est monté à 789). Les précipitations et l'ensoleillement peuvent aussi connaître de fortes variations. Dans l'ensemble, le climat de l'Île-de-France est connu pour sa tempérance et la douceur de son ciel bleu pâle ou gris-bleu.

  • Végétation
    La région est caractérisée par trois grands types de paysages végétaux: plateaux agricoles, vallées verdoyantes, zones forestières. La traversée des plateaux limoneux recouverts de riches champs de blé ou de betteraves est souvent bien monotone. Par contre, le parcours des vallées où se pressent cultures maraîchères, vergers et villages est assez pittoresque. Les forêts d'Île-de-France, qui présentent une grande variété, renferment à la fois des feuillus (chênes, hêtres, charmes, bouleaux, châtaigniers) et des résineux (pins sylvestres, pins maritimes, pins laricio, sapins, cyprès, cèdres, mélèzes). Minutieusement surveillés par l'État depuis le Code forestier de Colbert, les massifs forestiers, dont les plus belles futaies sont formées de chênes et de hêtres, ont constitué des siècles durant de vastes terrains de chasse.

  • Population
    Depuis le Moyen Âge, la densité humaine est élevée (de 50 à 60 h./km2 au début de la guerre de Cent Ans), phénomène imputable aux conditions naturelles (en particulier à la fertilité des sols), à l'intensité des défrichements et à la proximité de la capitale. La densité rurale, qui a dépassé 100 h./km2 au milieu du XIXe siècle, diminue depuis, hormis dans les zones périurbaines. Au cours des grands défrichements, achevés vers la fin du XIIe siècle, la localisation de l'habitat rural, les limites et les formes du terroir, ainsi que sa mise en valeur, avaient respecté le relief, la nature des sols et la végétation naturelle. Dans les environs immédiats de Paris, ces implantations présentent une grande stabilité depuis le XIVe siècle. Leur unité est renforcée par la prédominance des sites de coteau en contre-haut plutôt qu'en contrebas des sources, la composition tripartite des terroirs communaux (plateaux, coteaux, vallées) et les rapports existant entre la forme, la dimension des parcelles et le relief. C'est en Brie, dans les Yvelines, en Hurepoix et en Gâtinais que la dispersion est la plus importante.
    Très tôt, le peuplement de l'Île-de-France, même dans les zones rurales, doit beaucoup à l'immigration en provenance des régions voisines moins riches, surtout lors des périodes de reconstruction et de repeuplement qui ont suivi les guerres. Le gros des migrants est originaire de basse Bourgogne, de Sologne, du Berry, des marges armoricaines et de Champagne. Aujourd'hui, les limites communales sont à 90 % héritières de celles des paroisses d'avant 1789, elles-mêmes issues du grand mouvement de mise en valeur du sol aux XIe et XIIe siècles. L'Île-de-France, comme toute la France du Nord, appartient au domaine des finages de taille médiocre: 700 à 800 ha en moyenne, ce qui fait rarement plus de 2 à 3 km d'un clocher à un autre. À quelques exceptions près, la surface des communes varie de 450 à 1 200 ha. Plus le sol est fertile, plus la superficie est petite. Cette longue histoire se perpétue dans les lieux-dits, dont la forte densité vient témoigner de l'intensité du peuplement et de la variété du cadre physique. Avec le relief, la fertilité des sols, le système d'agriculture intensive très tôt mis en place et, surtout, la proximité de Paris - marché de consommation où se concentrent les plus grosses fortunes du pays -, la grande propriété s'est développée sous la forme de biens ecclésiastiques, sécularisés sous la Révolution française; les châteaux, qui se comptent par milliers, se sont multipliés à partir des portes mêmes de la capitale.

  • La périurbanisation
    L'Île-de-France présente l'un des plus beaux exemples de ce que l'on appelle la «périurbanisation», ou «rurbanisation». L'espace est structuré non par les anciens réseaux de relations, ni même par les voies ferrées et les gares, mais par les autoroutes et échangeurs rayonnant autour de Paris. Une nouvelle organisation de l'espace se dessine à l'aube de l'an 2000.

  • Économie
    Privée de ressources minières et énergétiques, l'Île-de-France a su tirer parti de ses fonctions de carrefour et de commandement.

  • L'industrie
    Berceau des grandes industries françaises (électricité, automobile, aéronautique, cinéma, etc.), elle occupe une place de premier plan sur le marché des capitaux, de la main-d'oeuvre, dans la recherche comme dans la valorisation de son patrimoine. Grand centre des activités tertiaires, elle fournit la moitié de la production industrielle métropolitaine. Aujourd'hui rassemblées dans des technopôles, les industries à haute technologie sont surtout localisées dans la banlieue sud de la capitale: à Corbeil, Massy, Palaiseau, Orsay, Saclay, Versailles. Avec la forte augmentation de la productivité et les effets de la crise économique, l'effectif des employés dans l'industrie est passé de 1 500 000 en 1962 à 500 000 en 1992. En outre, la décentralisation n'a fait qu'accentuer le processus naturel de sélection des activités entre Paris et la province. De plus en plus, en raison même de la désindustrialisation de Paris, qui a par exemple perdu son industrie automobile avec le départ de Citroën, c'est le reste de l'Île-de-France, banlieue en tête, qui constitue la première région industrielle française, principalement pour les activités de pointe.

  • Les nouvelles mutations
    L'essaimage des activités parisiennes sur toute la région, et même au-delà, est complété par des projets propres aux petites villes et à certaines communes rurales. C'est ainsi que furent créées des zones d'activités économiques (ZAE), intégrant industries, entrepôts, laboratoires, activités de bureaux et sièges sociaux. Le développement des fonctions liées aux loisirs et au tourisme est créateur de nombreux emplois: château de Vaux-le-Vicomte, zoo de Thoiry, parc d'attractions d'Ermenonville et, surtout, Disneyland Paris à Marne-la-Vallée. L'Île-de-France a connu très tôt de nombreuses petites «villes-centres» comme Fontainebleau, Étampes et Rambouillet. Ce réseau dense, mais non hiérarchisé, avec ses zones d'influence, si petites soient-elles, organise l'espace sous le couvert de la prédominance parisienne.

  • Les transports
    Avec les progrès des moyens de transport, l'Île-de-France vit de plus en plus en symbiose avec Paris et son agglomération. En dehors des heures de pointe, les marges extrêmes de la région peuvent être atteintes en moins de deux heures. Les va-et-vient journaliers entre l'agglomération et Paris, qui sont possibles à partir des communes dotées d'une gare ou d'un échangeur, concernent plusieurs centaines de milliers de Franciliens, lesquels consacrent fréquemment trois heures par jour à leurs déplacements.

  • La banlieue
    La proche banlieue (3 millions d'habitants), avec Paris (2,2 millions d'habitants), constitue l'agglomération dite «restreinte» (5,2 millions d'habitants sur 350 km2). Longtemps très industrielle, elle se vide aujourd'hui de ses grandes entreprises pour accueillir des activités tertiaires, par exemple des sièges sociaux déplacés des quartiers d'affaires de la capitale. Beaucoup moins dense que la ville de Paris, elle abrite des immeubles collectifs, plus bas que ceux de la capitale, et un bâti individuel ancien. Les vieux centres de maintes communes ont été rénovés: Sèvres, Puteaux, Saint-Denis, Issy-les-Moulineaux, Courbevoie (la Défense). Ils sont généralement assez bien reliés à Paris par le métro, le RER et les trains de banlieue. Cet espace urbain, qui vient à être valorisé, pourrait être encore densifié.

  • La banlieue «suburbaine»
    La grande banlieue compte 264 communes regroupant 3,5 millions d'habitants. Large en moyenne d'environ 20 km, ce second anneau, qui couvre à peu près 1 850 km2, est six fois plus étendu que le premier pour une population à peine supérieure. Au-delà, il déploie quelques tentacules le long des voies de communication. C'est par excellence la zone des lotissements de l'entre-deux-guerres, comme à Savigny-sur-Orge, au sud, et à Aulnay-sous-Bois, au nord-est. Les grands ensembles de la période 1950-1970 (Sarcelles) font triste figure à côté de l'habitat individuel récent (Survilliers). Les emplois, autrefois assez rares, se multiplient dans les zones industrielles et d'entrepôts. Un certain nombre de grands ensembles, bien qu'âgés d'à peine vingt ans, ont mal vieilli. Délabrés, mal desservis et insuffisamment pourvus en équipements socio-éducatifs, ils forment des pôles particulièrement défavorisés où l'intégration des immigrés récents se heurte autant à l'importance du chômage (qui touche jusqu'à 40 % des actifs) qu'à la «ghettoïsation» dont ils sont, malgré eux, l'objet. Plus qu'ailleurs, les jeunes sont souvent sans formation et sans activité. Drogue et délinquance contribuent à donner une sombre image des «banlieues» à l'opinion publique.

  • Les espaces éloignés
    La zone extérieure à l'agglomération occupe 80 % de la superficie de l'Île-de-France, mais ne renferme que 1,4 million d'habitants, soit 13 % de la population régionale. Elle ne compte que 300 000 ruraux pour plus de 1 million de citadins répartis entre 76 villes et agglomérations de plus de 2 000 h. Parmi ces dernières, les plus peuplées sont Mantes-la-Jolie, Melun et Meaux. Toutefois, si l'on retranche les retraités, les propriétaires de résidences secondaires et les actifs se livrant à des migrations journalières vers les villes, le nombre de «vrais» ruraux, qui sont répartis entre 687 communes, ne dépasse pas 100 000. Cette zone «rurbanisée» est aussi le siège de l'agriculture la plus intensive de l'Hexagone.

  • Les villes nouvelles
    Les cinq villes nouvelles se sont progressivement affirmées. Cergy-Pontoise se distingue avec sa préfecture en tronc de cône renversé, Évry avec son Agora. Le quartier Mont-d'Est à Marne-la-Vallée constitue une véritable vitrine d'architecture moderne. Melun-Sénart, un moment pressentie pour accueillir le Stade de France pour la Coupe du monde de football 1998, a été écartée au profit de Saint-Denis. À l'ouest, Saint-Quentin-en-Yvelines, à l'image de son golf, apparaît comme la plus huppée des villes nouvelles. L'architecture prend les formes les plus diverses, avec le «Manhattan» de la Défense, le marché-gare de Rungis (1969), les dix grands centres commerciaux régionaux de banlieue, les cinq récentes préfectures (Cergy, Bobigny, Nanterre, Créteil, Évry), les cinq nouvelles universités périphériques (Nanterre, Orsay, Créteil, Villetaneuse, Saint-Denis), en attendant les cinq futures universités, une par ville nouvelle.

  • L'identité régionale
    La province d'Île-de-France est née du domaine royal constitué du Xe au XIIIe siècle par les premiers Capétiens. Ses limites, d'abord très imprécises, ont fréquemment varié jusqu'à la fin de l'Ancien Régime. La province, qui s'étendait davantage vers l'ouest et surtout le nord, était moins vaste qu'aujourd'hui vers l'est et le sud. Elle formait la zone d'intérêt direct des corporations marchandes de Paris, qui ont sans doute contribué le plus à en dessiner les contours. Pendant la Révolution française, après de multiples discussions, elle fut presque entièrement découpée en trois départements (Seine, Seine-et-Oise, Seine-et-Marne). Pour des raisons de planification, l'entité régionale fut recréée à l'après-guerre. L'évolution vers la décentralisation administrative (à partir de 1964), puis politique (1982) a consolidé les régions héritières des anciennes provinces. En 1965, le nombre de départements a été porté de trois à huit, y compris Paris. Un seul d'entre eux, la Seine-et-Marne, occupe près de la moitié de la superficie régionale. Autour de Paris, les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne forment la première couronne. Les départements du Val-d'Oise, des Yvelines et de l'Essonne constituent la seconde couronne.

L'une de mes bases documentaires
Inventaire du Patrimoine Culinaire de France
La collection


Alsace


Aquitaine
A paraître




Auvergne


Bourgogne


Bretagne
A paraître




Centre Val de Loire


Champagne Ardenne


Corse


Franche Conté


Guadeloupe
A paraître




Guyane


Ile de France


Languedoc Roussillon


Limousin

Loire
Pays de Loire


Lorraine


Martinique


Midi Pyrénées


Nord Pas de Calais
A paraître




Normandie Basse
  A paraître




Normandie Haute

Paca Provence Alpes Côte d'Azur


Picardie


Poitou Charentes
A paraître




Réunion
   

Rhône Alpes
   

La fabuleuse et monumentale collection "Inventaire du patrimoine culinaire de la France". Cette collection compte un tome par région soit 26 ouvrages de référence . C’est une réalisation du Conseil National des Arts Culinaires, présidé par Alain Senderens (l'Archestrate, Lucas Carton) et mandaté par les Ministères de la Culture et de l'Agriculture. Ces ouvrages sont très récents. Ils sont le fruit d'années d'enquêtes (encore en cours dans certaines régions) pour collecter les traditions et les savoir-faire des terroirs. Ils sont la mémoire totalement indispensable à la préservation et au témoignage du passé vivant. Ils recensent les produits traditionnels de chaque région (boissons, spiritueux, boulangerie, pâtisserie, confiserie, charcuterie, fruits, légumes, produits des eaux, produits laitiers, viandes etc. ...) et les recettes. Ne sont retenus que ceux qui s'inscrivent dans une tradition, un savoir-faire ancien et toujours vivant et une spécificité territoriale forte. Ils font l'objet d'une étude contextuelle, de recherches des origines, des facteurs naturels et sociaux etc. ... Rares, ces ouvrages connaissent de petits tirages et sont régulièrement maintenus à jour. Ils sont approvisionnés à la demande auprès de l'éditeur. Fantastique. Format 14 x 22, reliés. Commandez-les à partir du site http://terroirs.denfrance.free.fr.


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